Les Bâuls du Bengale

Parvathy Baul Parvathy Baul

Mardi soir à Maha Prana, le restaurant végétarien d’Oléron, était organisée une soirée de projection. Le thème : les Bâuls bengalis, des musiciens mendiants et errants. Leur philosophie m’a tellement parlé :

  • l’unité entre tous les êtres
  • l’amour partagé, le service des autres
  • l’expérience vivante car vécue au plus profond

En effet les Bâuls ne chantent pas, ils laissent s’exprimer Le Chant à travers eux, tout comme ils ne jouent pas de la musique, La Musique joue à travers eux…

Finalement, on en reste sans voix… Car leur musique est un tout : jouée, dansée, vécue, elle s’adresse aux âmes, à l’être que nous sommes au-delà de notre quotidien.

Par l’écoute de leurs poèmes, je me suis nourrie d’un chant sincère et profond qu’ils font partir de leur bassin (plus exactement du bas de la colonne vertébrale là où est lovée la Kundalini shakti), un chant qui résonne dans tout leur corps et qui a fait résonner le mien. C’était tellement beau et pur que j’en avais les larmes aux yeux… Et c’était aussi tellement rythmé que j’avais envie de danser !

Et surtout, quelle belle surprise !! Les chanceux présents ce soir là, ont eu l’honneur d’assister après la projection du documentaire à trois véritables poèmes Bâuls interprétés par un couple débarqué du Bengal en tournée en Europe .

Joie – Joie – Joie !!

Voilà ce que l’on reçoit à leur contact, voilà ce qu’ils cherchent à nous transmettre. La joie et le goût de vivre ! Ils sont libres, ils sont humbles, ils chantent pour apporter cet amour de maison en maison. Et mardi c’est à Vertbois que nous avons vibré !

 

Les mandalas

ici ils fabriquent un mandala en sable qui sera détruit une fois fini pour rappeler l'impermanence de toute chose composée

les bouddhistes accordent une grande importance aux mandalas

Les mandalas sont des images symboliques, des formes et des couleurs, chacun portant une vibration, une qualité particulière.

par exemple : Le plus simple de tous les mandalas est le cercle. C’est le symbole du soleil qui répand la lumière, et de la pleine lune, fascinante, qui éclaire l’obscurité. Au centre du cercle est le point. Comme la graine contient potentiellement la plante mature, le point contient potentiellement le cercle. Symboles de « Dieu » (entre guillemets car au-delà des concepts religieux, « Dieu » est l’ordre du monde, le sens transcendant de la vie) et du Monde manifesté (application dans le monde de la matière terrestre, de cette organisation, de cet ordre), le mandala répond au besoin qu’a l’humanité, de formuler des réponses aux questions métaphysiques universelles telles que « Qui suis-je ? Quel est ce monde dans lequel je vis ? Quelles en sont les règles ? »

Et voilà pourquoi on retrouve partout sur la planète, dès les époques les plus reculées dans l’histoire de l’humanité, des représentations du point (l’ordre) et du cercle (sa manifestation), les premiers mandalas.

Car sans les formes visibles, nous ne pourrions connaître l’invisible. En dessinant ou en coloriant le mandala, j’exprime sur la feuille, dans le manifesté, cette vie qui est en moi, cet ordre auquel j’obéis et j’en apprend plus sur mon être intérieur. Par le choix des formes, des couleurs, je « me » manifeste. En observant mon attitude face aux mandalas, j’en apprends plus sur qui « Je » suis en tant que créateur, et aussi comment je me manifeste dans le monde.

Support d’expression quand ils sont fruits de notre volonté, ils sont aussi support de méditation. En me concentrant attentivement sur un motif que j’aurai choisi, je nourris mon esprit de son sens, à travers ses couleurs, ses formes, ses symboles. Alors choisissez avec soin vos rêveries, vos créations mentales, tout comme les images que vous regardez car que vous le souhaitiez ou non elles vont imprégner votre inconscient, votre part intérieure et mystérieuse.

Biblio : « Mandalas de méditation » David Fontana ; « Mandalas, comment retrouver le divin en soi » Rüdiger Dahlke et pour des mandalas à imprimer et colorier : http://coloringmandalas.blogspot.fr

 

Yoga pour les surfeurs 1.

 

  1. « chien tête en bas »

Image

C’est le très très fameux ‘downard facing dog’ du vinyasa yoga ou en sanscrit « adho mukha savasana »

  1. prendre la posture : commencez par vous mettre à quatre pattes, en appui sur les mains et les genoux. Epaules à l’aplomb des mains et genoux en alignement avec les hanches, tête dans le prolongement du cou, votre dos est parallèle au sol.
  2. phase active : rentrez vos orteils à l’intérieur et décollez vos genoux du sol, fessiers vers le haut et vers l’arrière. Vous êtes arrivés ! Voir photo !!
  3. installation dans la posture : portez votre attention sur vos épaules et vos bras. Est ce que vos bras sont bien tendus ? Est ce que vos épaules sont dégagées vers l’arrière, loin des oreilles ? L’appui se fait sur le « talon » des mains et sur les bouts de doigts. Votre but est de pousser toujours plus haut vos fesses vers le ciel pour bien aplatir le dos. Attention à maintenir le ventre ferme (ni relâché ni tendu). L’arrière des jambes est étiré, peu importe que vos talons touchent le sol ou non.
  4. sortie de la posture : vous abaissez vos fesses, pliez vos genoux pour vous asseoir sur vos talons, bassin le plus près possible du sol, étirez vos coups de pieds. Les bras sont devant positionnés à votre convenance pour un repos confortable (étirés devant pour le dos, pliés mains l’une sur l’autre pour y poser votre front, écartés en T, pour un travail du cou) Les yeux fermés vous respirez dans votre dos en imaginant qu’il bouge au rythme de vos inspires/expires.

 

 

  1. « la pose du chiot étiré » ou Uttana shishosana

Image

Etire les épaules, renforce et allonge les bras, le haut du dos, les hanches. Assouplit la colonne vertébrale et le buste, améliore la respiration thoracique.

  1. Pour prendre la posture : assis sur les genoux, en vajrasana
  2. Phase active : J’ouvre les bras de chaque côté, en inspirant, et je porte les mains parallèles au dessus de la tête. J’expire en abaissant les bras parallèles devant moi. Mains sur le sol, je pousse mes mains en avant pour étirer le buste et les bras. Le bassin se décolle alors des talons. Je continue jusqu’à rapprocher la poitrine sur sol. Colonne vertébrale longue.
  3. Installation : cuisses perpendiculaires au sol, bras parallèles l’un à l’autre, oreilles loin des épaules, on sent un grand relâchement devant, dans la poitrine, puisque les côtes peuvent s’écarter librement à l’inspire, laissant de la place aux poumons et au cœur, et derrière, relâche les tensions dans le milieu du dos. J’évite les tensions dans les cervicales en posant mon front sur le sol devant moi (photo)
  4. Sortie : je viens me rassoir en déroullant la colonne vertébrale, vertèbre après vertèbre jusqu’à poser délicatement la tête sur l’ensemble.

 

 

  1. « le roi pigeon à une jambe » ou eka pada rajakapotasana

Image

Etire tous les muscle du buste, les pectoraux, les aines, les muscles extérieurs du mollet. Renforce le devant des cuisses, les fessiers. Allonge les muscles sous les bras.

  1. Départ : A 4 pattes, avancer et deplacer le genoux droit sur le sol devant vous, au milieu, sur la ligne qui passe entre les deux mains. Ouvrir le pied droit vers la gauche et asseoir le bassin dans cet espace en poussant la jambe gauche vers l’arrière. Le coup de pied gauche est si possible sur cette ligne médiane, les hanches alignées l’une avec l’autre.
  2. Installation : D’abord posez vos avant bras sur le sol pour que les hanches et le bassin aient le temps d’accepter la posture. Expirez dans les lieux des tensions. Puis vous pouvez poser vos paumes de main au sol et vous redresser, poitrine en avant, puis verticale. Finalement vous pouvez réaliser une extension de la poitrine vers l’avant avec les mains toujours posées au sol, mais plus près de votre bassin, les coudes ouverts en demi-cercles vers l’arrière, menton vers le ciel. (Photo !)
  3. Pour finir : Je me penche en avant, bras parallèles étirés, paumes des mains au sol, buste sur la jambe avant (photo)

Image

4. Sortir : mains en appui, faire le chemin inverse : dos parallèle au sol, je ramène ma jambe avant pour poser les deux genoux côte à côte écartés de la largeur des hanches. Et j’avance la seconde jambe pour faire l’autre côté.

 

4. Torsions au sol 

Image

De nombreuses variations sont possibles ici. Remarquez notamment la différence liée à la hauteur des jambes, si elles sont pliées /talons au sol près des fessiers, ou/ pieds décollés du sol, genoux vers le menton ou/ pieds au sol à 60 cm des fesses. C’est une autre version qui est présentée ici.

  1. Au sol, en savasana : sur le dos, jambes légèrement écartées, orteils qui tombent à l’extérieur, bras décollés du buste, mains vers le ciel
  2. Echauffement : ramener vos jambes pliées sur votre buste, embrassées-les, doigts enlacés puis faites de petits cercles dans un sens puis dans l’autre avec votre sacrum pour bien décoincer cette partie du corps.
  3. Ensuite relâchez vos bras en T de chaque côté, plantes de pieds sur le sol, faites tomber vos jambes sur le côté droit et faites des angles droits entre buste et cuisses et cuisses et mollets.
  4. Puis posez votre main droite sur le genou gauche et tendez la jambe droite au sol. Enfin le bras gauche est étiré sur le sol derrière vous, bras en contact avec l’oreille gauche.
  5. Dans la posture : respirez dans le poumon tourné vers le ciel, et à chaque expiration « sentez » que l’air coule vous et entraine la détente de tous vos muscles.
  6. Sortie : reprendre savasana et faire l’autre côté !

 

et pour finir, SAVASANA  

Image

les effets du yoga sur le cerveau

auteur alice walton pour le magasine Forbes, traduit de l’américain

Que fait le yoga à votre cerveau et à votre manière de penser ? Quels sont les effets psychologiques du yoga ?

Il y beaucoup de gens qui disent qu’après avoir commencé le yoga, ils se sentent mentalement plus forts, plus détendus, moins dépressifs et plus pondérés qu’avant. Hey ! Je suis la première à admettre que c’est la meilleure thérapie que j’ai jamais eue. Donc pour examiner comment et pourquoi ces changements apparaissent, je me suis tourné vers deux praticiens chevronnés et reconnus.

Stephen Cope, directeur de « l’Institut pour une vie extraordinaire » au « Centre Kripalu pour le Yoga et la Santé » explique que le yoga est en lui-même une forme de méditation. C’est là que réside son pouvoir.

« Le yoga est un entrainement pour l’attention et la maitrise de soi » dit-il. « Quand nous faisons du yoga, nous entrainons notre conscience à être attentive au flot de nos pensées, de nos émotions et aux sensations du corps, et à composer avec ces différents états sans juger ni réagir ».

En d’autres mots, le yoga nous apprend un nouveau type d’attention. Les gens qui pratiquent le yoga apprennent comment accepter tout le stress provoqué par les pensées qui tourbillonnent dans la tête – la dévalorisation de soi, les inquiétudes, les moqueries – pour ce qu’elles sont : des pensées et rien de plus. Réagir à nos pensées est la cause de nos problèmes. Donc, apprendre à en être les spectateurs et à les accepter sans les juger est la solution. On peut alors les laisser filer, dit Cope et « faire des choix sages, non fondés sur nos réactions à ces états, en s’appuyant sur ce qui est le mieux pour nous.»

Cette idée d’accorder de l’attention aux pensées de quelqu’un sans les juger est l’objet de la méditation consciente, ou de l’entrainement de la conscience. Cette ancienne pratique a gagné beaucoup d’intérêt auprès des chercheurs (et dans la culture populaire) ces dernières années. Les scientifiques ont étudié comment la conscience peut changer les réactions des gens et leurs comportements et comment ils peuvent littéralement changer la structure de leur cerveau. Il a été démontré que l’entrainement de l’attention et de la conscience apportent de grands bénéfices dans la gestion du stress et de la dépression, mais aussi pour les addictions graves. Et le yoga a l’air de fonctionner dans le même sens.

Elena Brower, professeur de yoga Anusara, co-fondatrice et propriétaire du Studio Virayoga à Manhattan, me raconte les changements personnels auxquels elle a assisté dans son propre esprit depuis qu’elle pratique le yoga depuis 15 ans. Elle commence par m’expliquer le changement dans son attention. « Nous avons tous deux côtés en nous ; l’un est replié sur lui-même, introverti et parfois effrayé ; le second est expressif, ouvert, prêt, disponible et franchement courageux. Le yoga nous aide à créer dans notre esprit, une relation patiente entre ces deux aspects. Le yoga apporte un degré de patience et d’écoute que je n’ai jamais retrouvé dans une autre discipline. »

Les deux experts sont d’accord pour dire qu’il y a quelque chose de puissant et d’essentiel dans l’union du corps et de l’esprit que réalise le yoga. Les chercheurs aussi commencent à capter les profondeurs de la connexion corps/esprit. Comme l’explique Cope « les yogis sont menés à croire que le corps et l’esprit sont liés de toutes les manières et donc que l’esprit n’est qu’une forme subtile du corps, et que le corps est une forme grossière de l’esprit. » Ce que nous faisons pour l’un, bénéficie au second. Et comme Brower le dit : « Quand un corps est correctement nourri et entretenu : un corps fort, il nous aide à voir les hilarantes machinations de l’esprit plus clairement » La vie est bien plus agréable quand on apprend à voir nos pensées non comme une réalité grave à laquelle il faut réagir, mais comme d’inoffensifs, presque comiques, petits nuages qui flottent au dedans et au dehors de la conscience. »

Brower nous fait aussi remarquer que nous n’avons pas à pratiquer pendant des heures pour finalement recueillir les bénéfices mentaux que le yoga peut nous apporter. «  Même 15 minutes, avec cohérence, changent ma capacité à être présente. Ma pratique quotidienne se compose de 15/20 minutes de postures et 5/10 minutes de méditation. Me tenir à cette promesse faite à moi-même créé une qualité de présence dans tout ce que je fais. Et je le remarque quand je ne l’ai pas fait. »

Pour les gens qui sont sur le point d’essayer le yoga pour la première fois, Brower avance ceci : « Sachez que cela va prendre un certain temps avant de trouver le professeur qui va s’adresser à VOUS d’une manière que vous puissiez comprendre, mais une fois trouvé, soyez prêt à vous sentir plus fort, plus en sécurité, et bien souvent, ridiculement veinard. Vous serez heureux de connaitre cette force dans votre corps qui apparaîtra avec une pratique cohérente.

Pour finir, en dehors de ses bénéfices physiques évidents, le yoga est super pour ceux d’entre nous qui sommes plongés dans nos pensées à longueur de temps. «  Quand vous avez quelques cours de yoga derrière vous », dit Brower, « la première chose que vous remarquez est l’espace entre les pensées. Littéralement, grâce à votre respiration, une pause se fait, ce qui vous offre du temps entre une pensée et la suivante.

Si vous êtes prêts à sortir de l’enchevêtrement des cogitations, je vous recommande vivement de donner sa chance au yoga.

Des notions ayurvédiques pour passer un meilleur Automne

pleins de bons conseils 🙂

Avatar de muntsakymuntsakineyoga

Image

  1. Manger moins cru

    Pensez à la soupe. Le corps a besoin de se nourrir, de se réchauffer et il faut éviter les repas froids, afin d’aider le « feu « digestive à faire son travail.

  2. Ajouter de l’huile

    Aussi bien dans vos repas, que pour se masser 15 minutes avant la douche avec de l’huile de sésame, ou de noix de coco tiède ( massage abhyanga)

  3. Protéger la gorge, la tête et les oreilles

    En saison ou le vent commence à être présent. Utiliser des foulards…

  4. Dormir plus
  5. Méditation

    L’automne contient beaucoup de Vata, l’élément air en ayurveda. On a besoin de s’enraciner et quelle meilleur façon de le faire que de s’asseoir sur un coussin

  6. Pratique de yoga

    Il faut pratiquer en douceur, à l’écoute de notre corps et ne pas forcer (d’ailleurs, c’est pareil en chaque saison : Ne pas forcer et faire ce dont le corps à besoin!)

    Travailler l ‘enracinement…

Voir l’article original 92 mots de plus

Que faire quand on ressent de la colère ?

Parfois nous sommes en colère et nous savons que c’est notre état d’esprit du moment, un moment de purge et non une colère justifiée par des faits. Nous avons envie de râler pour exprimer une souffrance intérieure, et nos interlocuteurs n’ont rien à voir là dedans. 

Que faire ? 

1. Créer les conditions favorables à l’expérience de cette émotion en remerciant la vie pour ce moment et en l’accueillant car elle est l’occasion d’en apprendre plus sur nous-même.

2. Ressentir l’adrénaline monter et la laisser passer à travers nous sans la retenir

3. Une fois passée, identifier son origine : Pourquoi est-elle là aujourd’hui ? D’où vient-elle ? 

 

Une erreur à ne pas commettre : Ne jamais la justifier !!! 

En la passant par le mental, en lui donnant des raisons d’être, on renforce son influence négative et on se dirige vers le passage à l’acte.

Hors, agir sous le coup de la colère est dangereux. Imaginez une discussion qui débute par une parle blessante… nous avons déjà tous connu cela ! Quelles en sont les conséquences ? Un ping-pong de justifications et de défense avec l’interlocuteur !! Et cette nouvelle souffrance que nous créons ne va pas apaiser notre mal-être, au contraire, elle va l’accroître !! 

La colère est l’émotion qui nous permet de défendre notre territoire. Elle est comme un volcan qui déborde pour remettre les frontières en place. Hors si nous avons peur d’être envahi c’est que nous avons peur de disparaître ! A quoi bon ?? Qui ignore comment se termine la vie humaine ? Les moyens d’échapper à la mort sont vains ! Mais les moyens de se dégager de la peur et donc de la colère existent. 

 

une belle pensée de dédicace au Lama bouddhiste rencontré ce week end dont l’enseignement a inspiré cet article. 

A la rencontre du loup ?! méthode de discernement

extrait de l’excellent livre « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estes

Si tu ne vas pas dans les bois, jamais rien n’arrivera, jamais ta vie ne commencera. 

– Ne va pas dans les bois, disaient-ils, n’y vas pas.

– Et pourquoi donc ? Pourquoi n’irais-je pas ce soir dans les bois ? demanda-t-elle.

– Dans les bois vit un grand loup, qui mange les humains comme toi. Ne va pas dans les bois, n’y va pas.

– Bien-sûr, elle y alla. Elle alla malgré tout dans les bois et bien sûr, comme ils avaient dit, elle rencontra le loup.

– On t’avait prévenue fit le choeur.

– C’est ma vie, pauvres noix, rétorqua-t-elle. On n’est pas dans un conte de fées. Il FAUT que j’aille dans les bois. Il faut que je RENCONTRE le loup, sinon ma vie ne commencera jamais.

Mais le loup qu’elle rencontra était pris dans un piège. Dans un piège était prise la patte du loup.

– Viens à mon aide, viens à mon secours ! Aïe Aïe Aïe ! s’écria le loup. Viens à mon aide, viens à mon secour et je te récompenserai comme il se doit. Car ainsi font les loups dans ce type de contes.

– Et comment serais-je sûre que tu ne vas pas me faire mal ? interrogea -t- elle : c’était son rôle de poser des questions. Comment serais je sûre que tu ne vas pas me tuer et me réduire à un tas d’os ?

– La question n’est pas la bonne, dit ce loup-ci. Tu dois me croire sur parole. Et il se remit à gémir et à crier :

« Oh, la, la ! Aïe, aïe, aïe ! Belle dame, il n’y a qu’une question qui vaille : Ouououououou ehehehhehehe laaaaaaammmmmm ? ».