L’effet Maharishi, l’influence de la méditation sur le reste du monde

vidéo maharishi effect Uplift we are one

Et voici la traduction du texte que vous lirez en jouant la vidéo… Il y a même des images de méditants à la Tour Eiffel !

« Est ce que la méditation peut avoir un effet sur le monde ?

Nous connaissons tous les bienfaits de la méditation :

  1. Paix intérieure
  2. Réduction du stress
  3. Équilibre du corps et de l’Esprit

Mais la méditation peut-elle avoir un impact au delà de ses effets sur les individus ?

Dans les années 70’s une organisation a cherché à mettre en place une méthode scientifique rigoureuse

L’Université Maharishi a envoyé des groupes de méditants dans des villes autour du monde qui rencontraient des zones à problèmes de conflits ou de criminalité

Ce qu’ils ont découvert est véritablement stupéfiant

Les taux de criminalité ont chuté de 100% tous crimes confondus et 100% des crimes violents à 84% et 77%

Des méditants entraînés travaillant en groupe ont eu un impact

Ceci est appelé l’effet Maharishi

Des groupes de méditants peuvent impacter notre monde

Pouvons-nous utiliser ceci pour créer un meilleur futur ? Réunir des gens ensemble plutôt que de se voir se déchirer les uns les autres…

Pour élever nos vibrations, réunissons-nous pour démontrer le pouvoir de l’Unité…

PAIX, AMOUR, NAMASTE !

 

Le pouvoir de la position accroupie

écrit par Rosie Spinks, publié sur Upliftconnect.com, le Mardi 8 Mai, 2018, traduit de l’américain par Marion Dupuy

Les bénéfices surprenant d’une position oubliée

Les phrases qui commencent par « Un jour un guru m’a dit… » me font, la plupart du temps, lever les yeux au ciel. Mais récemment, alors que je me reposais en Malasana, (position de yoga équivalente à un accroupissement intense, lors d’un cours à l’est de Londres), j’ai été frappé par la seconde partie de la phrase du professeur : « Un jour un guru ma dit que le problème avec l’occident, c’est qu’il ne s’accroupit pas ».

Ceci est tellement vrai ! Dans la plus grande partie du monde développé, se reposer est synonyme de s’asseoir. On s’assoit sur des chaises de bureau, on mange sur les chaises de la salle à manger, on se déplace assis sur les sièges des voitures ou des trains, et on rentre à la maison pour regarder Netflix dans des fauteuils confortables. En dehors des brefs répits pour marcher d’un siège à l’autre, ou pendant les courts intervalles où nous pratiquons frénétiquement des exercices sportifs, nous passons nos journées le plus souvent assis. Cette dévotion que nous avons à placer nos derrières sur des chaises, fait de nous une aberration à la fois mondialement et historiquement. Dans la moitié du siècle dernier, les épidémiologistes ont été forcés de changer leur manière d’étudier les manières de nous déplacer. Dans les temps modernes, le temps passé purement assis est un problème à part entière et distinct du temps que nous (ne) consacrons (pas assez) aux exercices physiques.

Notre échec à nous accroupir a des implications biomécaniques et physiologiques, mais cela illustre quelque chose de plus général. Dans un monde ou l’on passe tant de temps dans nos têtes, dans les nuages (cloud), sur notre téléphone, l’absence d’accroupissement nous laisse privé de la force d’ancrage que la posture a apporté depuis que nos ancêtres hominidés se sont pour la première fois décollés du sol. En d’autres mots : si ce que nous voulons c’est être bien, il serait peut être temps pour nous de descendre.

Dans la plus grande partie du monde, s’accroupir au quotidien est aussi normal que s’asseoir dans une chaise.

L’accroupissement intense comme une forme de repos actif.

Pour être clair, s’accroupir n’est pas juste un apprentissage de notre évolution historique. Une large tranche de la population de la planète, continue à le faire tous les jours, que ce soit pour se reposer, pour prier, pour cuisiner, pour partager un repas, ou pour utiliser les toilettes. (Les toilettes « à la turque », sont la norme en Asie, et les fosses utilisées dans toutes les zones rurales à travers le monde requièrent également de s’accroupir.) Quand ils apprennent à marcher les tous petits, du New Jersey à la Papouasie Nouvelle Guinée, s’accroupissent et se relèvent depuis le sol, avec aisance et grâce. Dans les pays où les hôpitaux sont rares, s’accroupir est également une position qui est associée avec le moment le plus fondamental de la vie : la naissance. Ce n’est pas spécifiquement l’Ouest qui ne s’accroupit plus, c’est la riche société et les classes moyennes, partout dans le monde… Mon collègue, Akshat Rathi, originaire de l’Inde, m’a fait remarqué que l’observation du guru pourrait être « Aussi vrai dans toutes les grandes villes du monde, que dans les pays de l’Ouest… »

Mais en Occident, des populations entières – pauvres et riches – ont abandonné la posture. L’accroupissement est surtout vu comme une posture indigne et inconfortable, une de celles que l’on évite complètement ; au mieux, on la pratique pendant le Cross fit, le Pilates ou quand on soulève des poids à la salle de Gym. Mais on la prend seulement partiellement et souvent avec des accessoires, une manœuvre répétitive que l’on imagine difficilement être utile à nos ancêtres, d’il y a 2,5 millions d’années. Ceci sans considérer qu’un accroupissement profond est une manière de se reposer qui a été construite au cours de notre évolution et de notre développement passé. Mais, ce n’est pas la raison pour laquelle vous ne pouvez pas vous accroupir confortablement et profondément. C’est juste que vous avez oublié comment !

« Tout a commencé avec la position accroupie » dit l’auteur et ostéopathe Phillip Beach, installé à Wellington en Nouvelle Zélande. Beach est connu pour être un pionnier dans la théorie des « postures archétypales » : ces positions – l’accroupissement profond et passif, les pieds à plat, mais aussi l’assise en tailleur (Shukasana) et la position assis sur les genoux pliés (Vajrasana) – ne sont pas seulement bonnes pour vous, mais sont également, « profondément intégrées à la façon dont nos corps sont construits ».

Les enfants de l’Ouest s’accroupissent aisément. Pourquoi leurs parents ne le peuvent-ils plus ?

« Vous ne comprenez pas vraiment comment fonctionne le corps humain jusqu’à ce que vous réalisiez à quel point ces postures sont importantes. Ici en Nouvelle Zélande, il fait froid et humide et c’est boueux. Sans nos pantalons modernes, nous ne pourrions pas poser nos derrières dans la boue mouillée et froide, alors (en l’absence de chaise) je pourrais passer beaucoup de temps accroupi. La même chose pour aller aux toilettes. Tout le processus de fonctionnement de votre physiologie est construit autour de ces postures. » Beach

Pourquoi avons nous arrêté de nous accroupir ?

Pourquoi est ce que s’accroupir est-il si bon pour nous ? Et pourquoi tant d’entre nous ont-ils cessé de le faire ?

Cela peut être simplement résumé à une histoire de « utilise-le ou tu le perd » dit le docteur Bahram Jam, un thérapeute physique et fondateur de ‘l’institut éducatif de la thérapie physique avancée’ (APTEI) en Ontario, au Canada.

Toute articulation dans un corps humain possède en elle un fluide synovial. C’est l’huile corporelle qui apporte leur nourriture à nos cartilages. Deux choses sont requises pour produire ce fluide : le mouvement et la compression. Donc si une articulation n’utilise pas sa pleine capacité d’ouverture – si les hanches et les genoux ne dépassent pas 90° degrés – le corps dit « Je ne suis pas utilisé » et commence à dégénérer et à arrêter de produire son fluide synoptique.

Une saine musculature ne fait pas que, nous faire sentir souple et léger, cela a aussi des implications plus générales pour notre santé. Une étude de 2014 publiée dans « le journal européen de la cardiologie préventive » a découvert que les sujets qui montraient des difficultés à se lever du sol sans l’aide de leurs mains, ou d’une épaule, ou d’une jambe (ce qui est appelé le test ‘assis-levé’) avaient une vie de trois ans plus courte que les sujets qui se levaient aisément.

accroupi4.png

La pratique du yoga est souvent une des seules occasion de s’accroupir en Occident.

L’évolution de la forme des cabinets

En occident, la raison pour laquelle la plupart des gens ont arrêté de s’accroupir régulièrement a beaucoup à voir avec la forme des cabinets. Les trous dans le sol, les cabinets extérieurs et pots de chambres demandaient tous de s’accroupir ; et des études montrent qu’au moment de se soulager, une meilleure flexion de la hanche allège la pression dans les intestins facilitant le transit. Les toilettes à siège ne sont en aucun cas une invention anglaise – les toilettes simples remontent à la Mésopotamie au 4èmemillénaire avant JC. On dit que les anciens Minoens de l’île de Crète, furent les premiers à tirer la chasse d’eau. Mais ils ont d’abord été adoptées chez les Tudors en Angleterre, qui au 16èmesiècle, entrainèrent leurs valets de chambres à les aider à se soulager dans des cabinets en forme de trônes et décorés .

Les deux cents années suivantes connurent une lente et inégale innovation des toilettes. Jusqu’à ce qu’en 1775, un horloger du nom d’Alexandre Cummings, développe la forme en S des tuyaux et leur installation sur une citerne surélevée, un développement crucial. Ce n’est pas avant la fin des années 1800, que finalement, Londres construisit un système d’égouts fonctionnel. Ce ne fût qu’après une épidémie persistante de Choléra et, aussi horrible que cela puisse paraître, seulement après la « grande puanteur » de 1858, que des cabinets assis entièrement équipés de chasse d’eau commencèrent à apparaître fréquemment dans les maisons des habitants.

Aujourd’hui, on trouve les cabinets « à la turque » équipés de chasse d’eau dans toute l’Asie et bien sûr, pas moins hygiéniques que leur contrepartie occidentale. Mais Jame dit que l’adoption par l’Europe du trône assis empêche les gens d’avoir besoin de s’accroupir (et donc les prive de leur pratique quotidienne). Aujourd’hui, savoir que s’accroupir conduit à un meilleur transit intestinal, alimente, effectivement la popularité du Lilipad et du Squatty Potty, des plateformes surélevées qui transforment un cabinet occidental en un cabinet pour s’accroupir et permet à l’utilisateur de s’asseoir dans une position pliée qui mime un accroupissement. Jam dit : « La raison pour laquelle s’accroupir est inconfortable est simplement que nous ne le faisons pas. Mais si, chaque jour, vous allez aux toilettes 1 ou 2 fois pour votre transit et encore 5 fois de plus pour soulager votre vessie, cela vous fait vous accroupir 6 ou 7 fois quotidiennement ».

accroupi5.png

Les plateformes surélevées qui transforment des toilettes occidentales en des toilettes « à la turque » sont populaires.

Une position primitive

Tandis que dans l’Ouest, l’inconfort physique peut être la raison principale pour laquelle nous ne nous accroupissons plus, la raison secondaire est l’aversion culturelle pour l’accroupissement. Alors que s’accroupir ou s’asseoir les jambes croisées sur notre chaise de bureau serait adéquat pour la santé des articulations de nos hanches, la garde robe du travailleur moderne, pour ne pas parler de l’étiquette formelle du bureau, rend ce genre de positions infaisables. La seule fois où nous nous attendons à ce qu’un chef ou qu’un élu officiel se rapproche du sol, ça serait pour le moment photo avec de mignons enfants de l’école maternelle. Effectivement, les gens que l’on voit accroupis sur les trottoirs dans une ville telle que Paris ou Quito ont tendance à être le genre de personnes que l’ont évite, pressés et empli de notre propre importance. Jam explique : « S’accroupir quelque part est considéré comme étant primitif et d’un statut social inférieur. Quand nous pensons à nous accroupir nous pensons à un paysan indien, ou à un membre d’une tribu africaine, ou à la saleté qui recouvre le sol des villes. Nous pensons avoir évolué et dépassé cette position mais en réalité nous avons involué en nous en éloignant. »

Avni Trivedi, une doula (accompagnante de grossesse) et ostéopathe installée à Londres (Aveu : Je l’ai moi-même consulté par le passé, pour des problèmes de douleurs en position assise) dit la même chose à propos de l’enfantement accroupi, qui est toujours majoritairement utilisé dans les pays en développement et est de plus en plus défendu en occident par le mouvement des naissances holistiques.

accroupi bureau.png

Devrions-nous remplacer les chaises par la position accroupie et dire adieu à nos chaises de bureau ?

Quand une femme donne naissance dans la position accroupie, les muscles se détendent et  permettent un libre mouvement du sacrum afin que le bébé puisse pousser vers le bas, la gravité jouant également son rôle. Mais les préjugés des femmes (le corps médical ?) sur cette position considérée comme primitive, ont fait qu’elles ont abandonné cette position pour accoucher allongées dans un lit où elles sont moins au contact de leur corps et ont moins de capacités de gestion du processus de naissance.

Une impulsion dans l’évolution

Donc devrions-nous abandonner l’assise pour s’accroupir et dire adieu pour toujours à nos chaises de bureau ? Beach remarque que « quelle que soit la position qui est tenue, si on la tient trop longtemps, elle va nous causer des problèmes ». Il y a même des études qui suggèrent que les populations qui passent de nombreuses heures chaque jour dans un accroupissement profond, abîment leurs genoux et rencontrent des problèmes d’arthrite.

Mais pour ceux d’entre nous qui ont largement abandonné l’accroupissement, Beach dit que : « Vous ne pouvez pas vraiment trop vous accroupir ». Au delà de l’amélioration de la santé et de la souplesse des articulations, Trivedi remarque qu’un intérêt croissant au niveau mondial pour le yoga est peut être la reconnaissance que « être en contact avec le sol aide à être physiquement ancré en soi-même ». Quelque chose qui est largement manquant dans notre société dominée par les écrans, et dans nos vies hyper mentales.

Beach est d’accord pour dire que ceci n’est pas une mode, mais une impulsion évolutive. Le mouvement moderne général vers le bien-être commence à admettre que « la vie au sol » est charnière. Il avance l’argument que l’acte de s’ancrer physiquement dans le sol  a été un instrument dans l’évolution de l’espèce, … Son devenir ?

Dans un sens, la position accroupie, c’est là d’où vient l’humain (chacun d’entre nous), donc cela nous incombe de la revisiter aussi souvent que possible.

Les neurosciences et « l’effet sanscrit »

Par Ariel ReShel vendredi, 23 Février, Uplift

Upliftconnect.com

adaptation française, Marion Dupuy pour yogaoleron.

sanskriteffectfeature

La science prouve l’effet du chant

Nous sommes nombreux à avoir entendu les moines tibétains de GYUTO. Avec leurs chants extraordinaires et les bas bourdonnements du fond de leurs gorges quand ils récitent les anciens textes sacrés, ils ont su captiver l’audience occidentale par leurs longues récitations soignées et justes, de puissants textes bouddhistes tibétains. Assis en leur présence, vous ressentez la clarté et une puissante transmission d’énergie  spirituelle et de guérison. La tradition bouddhiste plonge ses racines en Inde et dans la langue sacrée du sanscrit. Alors que les moines bouddhistes tibétain sont une riche tradition chantée, en Inde, cette vieille tradition remonte à encore plus loin.

Les étudiants de sanscrit en Inde, apprennent à chanter d’anciens textes dès leur plus tendre enfance. Ils chantent de simples mantras, de la poésie et de la prose sanscrite, tout en mémorisant et en chantant les plus anciens textes sanscrits, comme le Shukla Yajurveda, qui prend 6 heures à chanter.

Ceux qui écoutent le chant de ces textes sacrés qu’ils partagent avec nous, en reçoivent leurs dons, car le chant de longs textes a un surprenant effet sur le cerveau. Les neurosciences montrent comment la mémorisation rigoureuse peut aider le cerveau. Le terme « l’effet sanscrit », a été inventé par le neuroscientifique James Hartzell, qui étudia 21 professionnels qualifiés dans le Sanscrit ou « pandits ». Il découvrit que mémoriser des mantras védiques augmentait la taille du cerveau associée à la fonction cognitive, incluant la mémoire de court et de long terme. Cette découverte corrobore la croyance de la tradition indienne selon laquelle mémoriser et réciter des mantras améliore la mémoire et la pensée.

pandits

Des pandits sanscrits s’entrainent à réciter des textes sanscrits depuis l’enfance, depuis l’âge de 7 ans.

 

Une découverte inattendue

Docteur Hartzell, un passionné de sanscrit et un chercheur postdoctoral du « centre basque de la cognition, du cerveau et du langage » en Espagne, passa de nombreuses années à étudier et à traduire le sanscrit et devint fasciné par son impact sur le cerveau. « J’ai remarqué que plus j’étudie et plus je traduis du sanscrit, meilleure devient ma mémoire verbale. Des collègues enseignants et étudiants ont souvent remarqué ma capacité à retranscrire exactement les conférenciers quand je leur pose des questions en séance. D’autres traducteurs de sanscrit m’ont raconté des changements cognitifs similaires. Les pandits sanscrits indiens s’entrainent des années pour mémoriser oralement et réciter exactement des textes vieux de 3000 ans avoisinant 40 000 à 100 000 mots. » Il voulait découvrir comment un si intense entrainement à la mémoire orale affecte la structure physique de leurs cerveaux.

Les recherches du Docteur Hartzell’s sont la première étude à examiner le cerveau des savants en sanscrit. Utilisant l’imagerie de résonance structurelle (MRI) au « centre de recherches sur le cerveau » en Inde, ils ont scanné les cerveaux de 21 pandits sanscrits et de 21 sujets de contrôle.

« Ce que  nous avons découvert grâce au scanner structurel MRI était remarquable. De nombreuses régions dans le cerveau des pandits étaient beaucoup plus larges que celles des contrôles, avec plus de 10% de matière grise supplémentaire répartit dans les 2 hémisphères et des augmentations substantielles dans l’épaisseur corticale. Bien que la quantité exacte de matière grise dans l’épaisseur corticale mesurée soient encore à découvrir, des augmentations dans ces mesures sont constamment corrélées avec une fonction cognitive améliorée.

Il reporte que la partie droite de l’hippocampe des savants, une région qui joue un rôle vital dans la mémoire de court et de long terme et qui est spécialisée dans les schémas tels que le son, l’espace, ou la vue, avaient plus de matière grise que les sujets de contrôle. Le cortex temporal droit, associé à la prosodie, et à l’identité vocale, était également substantiellement plus épaisse.

Les études passées, le docteur Hartzell n’est pas sûr que l’effet soit particulier au sanscrit et décida donc de mener des recherches plus approfondies. Le pouvoir du son et du chant est devenu largement documenté et même de courts chants ont un effet énergisant et guérisseur sur le corps et l’esprit et ceux qui chantent des chants sacrées ou des versés. Fait intéressant, il y a de cela 50 ans, un scientifique français remarquait que les moines catholiques qui chantaient des chants grégoriens avaient des mémoires exceptionnelles.

wavesbrain

Les études passées

En 1967, Alfred Tomatis, un physicien français et spécialiste des oreilles, étudia les effets du chant sur des moines bénédictins qui traditionnellement chantent jusqu’à 8 heures par jour selon un emploi du temps strict. Quand un nouvel abbé changea cet emploi du temps, diminuant les heures de chant, les moines devinrent fatigués et léthargiques, bien qu’ils bénéficient de davantage de sommeil. En fait, plus ils avaient d’heures de sommeil, plus ils étaient fatigués. Alfred Tomatis croyait que le chant énergisait leurs cerveaux et leurs corps, donc il réintroduit le chant et les moines furent de nouveau plein d’énergie.

L’étude récente du docteur Hartzell remet sur la table la question à savoir si ce type de mémorisation d’anciens textes peut être une aide dans la réduction des maladies dévastatrices telles qu’Alzheimer et toutes celles affectant la mémoire.

Apparemment, les docteurs ayurvédiques de l’Inde suggèrent que c’est le cas et que de futures études vont être menées, ainsi que d’autres recherches sur le sanscrit.

Alors que nous connaissons tous les effets de la « pleine conscience » et des pratiques méditatives, les découvertes du docteur Hartzell sont réellement géniales. Dans un monde où la durée de l’attention est réduite, où nous sommes noyés par l’information quotidienne, et où les enfants montrent toute une gamme de troubles de déficits de l’attention, l’ancienne sagesse indienne a beaucoup à apprendre à l’occident. Même en introduisant de petits moments de chant et de récitation, cela pourrait avoir des effets surprenant sur nos cerveaux à tous.

Protéger son dos dans la position du « Chien qui regarde en l’air » Urdhva Mukha Shvanasana ?

A propos de l’auteur :

Roger Cole est docteur et professeur certifié de Yoga Iyengar ; il enseigne à « Yoga Del Mar » près de San Diego en Californie, USA. Il est spécialisé en Anatomie et Physiologie du Yoga et de la relaxation. traduit par Marion Dupuy pour yogaoléron

Avez vous fait 50 postures sur la tête aujourd’hui ? Et 50 positions du triangle ? Cela paraitrait excessif ne pensez-vous pas ? Mais faire 50 « chien qui regarde en l’air» ou «  chiens tête en haut » en sanscrit « Urdhava Mukha Shvanasana » par jour peut devenir très courant si vous allez à un cours de Vinyasa Flow ou d’Ashtanga Yoga. Par exemple, dans la première série de K.Pattabhi Jois, vous prendrez la pose du « chien qui regarde en l’air» 50 fois par session parce que cela fait partie de la salutation au soleil ou « Surya Namaskar » qui réunit toutes les autres postures.

Comprenez-moi bien : Faire plein de « chien qui regarde en l’air» peut être une très bonne chose, si vous les réalisez correctement. Vous allez obtenir des bras et des jambes forts, une large poitrine ouverte, une colonne vertébrale souple, et une respiration profonde et puissante. Mais si vous allez trop loin ou que vous utilisiez une mauvaise technique, toute cette répétition peut user votre corps, spécialement le bas du dos. La même chose est vraie si vous pratiquez le « chien qui regarde en l’air» seulement quelques fois mais en le tenant en profondeur et longtemps.

Ressentir la pression

Si vous ressentez de la douleur dans le bas du dos dans le « chien qui regarde en l’air», ou Upward Facing Dog en anglais, c’est sûrement parce que vous compressez les vertèbres de la base de la colonne vertébrale. (Mais cela peut aussi être du à quelque chose de différent, donc il vaut mieux avoir l’avis d’un professionnel de la santé si vous avez des doutes).

La douleur de la compression du bas du tronc se fait à cause d’une part du coincement de la partie arrière des os vertébraux qui appuient les uns sur les autres, ou d’autre part, du fait de l’écrasement des tissus tendres (cartilages, ligaments, et disques) entre les os.

Des capteurs sensitifs dans la partie extérieure du revêtement des os et tout le long des structures molles, sont là pour vous prévenir quand vous provoquez des blessures aux tissus ou que vous êtes sur le point de le faire. Certaines personnes, découvrent par elles même comment réaliser les poses sans se faire mal, mais beaucoup d’autres décident simplement de tolérer un certain niveau de douleur et d’inconfort, une recette à succès pour les blessures, surtout si vous pratiquez régulièrement ou intensément, ou les deux !

C’est très facile de protéger le bas de votre dos, lors de Urdhva Mukha Shvanasana, ou UMS, si vous utilisez les bons mécanismes du corps. Mais ils ne sont pas faciles à apprendre durant un enchainement (ou « flow ») rapide dans une série de Vinyasa (qui veut aussi dire « enchainement de postures » mais en sanscrit cette fois), dans laquelle vous allez prendre la position en une seule inhalation et en sortirez en une seule expiration.

En prenant la pose par étapes et en y restant plus longtemps, vous avez plus de temps pour « entrer » dans la posture juste, mais ce n’est pas idéal non plus, surtout si vous n’êtes pas clair sur la manière de la réaliser.

Donc, que vous pratiquiez lentement ou rapidement, pensez à vous poser quelques instants pour apprendre comment cajoler votre corps et votre esprit dans le « UMS » et ainsi ouvrir votre cœur sans flinguer votre dos !

Eléments théoriques

Vous pouvez éviter de coincer vos vertèbres inférieures en appliquant 2 principes généraux :

1.     Placez une traction (étirement dans 2 directions opposées) sur la colonne pour augmenter l’espace entre les vertèbres, et ainsi, distribuer la flexion arrière le long de toute la colonneainsi que des hanches, pour que la base de la colonne ne soit pas forcée à aller plus loin que sa limite.

Pour installer une traction dans votre colonne, vous avez besoin d’utiliser une force extérieure pour tirer dessus tout le long.

Application 

+     Par exemple, vous pouvez vous préparer à un « UMS », en vous accrochant par les mains à une barre transversale, et en utilisant la force de gravité pour étirer, dans la longueur, le milieu et le bas de la colonne,

+     Ou en se pendant à l’envers ce qui va mettre une traction tout le long de la colonne (voir le Yoga Hamac et autre Yoga volant). Ceci éloigne les vertèbres les unes des autres, permettant aux disques intervertébraux d’essorer l’eau en trop et de se regonfler.

+     Dernière option, et de loin la plus simple, levez vos bras au dessus de votre tête, laissez tomber la tête légèrement vers l’avant et faites remonter l’os du pubis vers l’avant, ce qui a pour effet d’arrondir votre dos en l’étirant vers ses 2 extrémités. On pratique cet étirement debout les pieds à plat, ou en montant sur nos orteils.

Si vous pratiquez ensuite le « UMS », vous avez plus d’espace pour plier en arrière avant que les vertèbres n’entrent en collision.

2.     Distribuer la flexion arrière le long de toute la colonne et des hanches, requiert un effort spécial, i.e. vous concentrer sur la partie haute du dos, son milieu et sur les articulations entre votre bassin et les os des cuisses (appelées articulations coxo-fémorales). Pourquoi ? Parce que le bas du dos est la partie qui a le plus naturellement tendance à plier vers arrière (extension), donc si vous ne faites pas un effort conscient pour plier à un autre endroit, c’est le bas du dos qui va se plier en premier et plus loin que les autres parties. Pour l’éviter, vous pouvez préparer le haut et le milieu du dos à « UMS » en arquant le dos guidé par le centre de la tête (Saharsrara) en direction de l’arrière à partir d’une position assise.

Application

Commencez par positionner le dossier de la chaise juste au dessous de la base de votre cou et travaillez ensuite votre chemin vers l’arrière à partir du milieu de votre tronc, une ou deux vertèbres en même temps et sur les expirations.

Pour préparer vos hanches, pratiquez des positions de fentes comme le guerrier 1 (Virabhadrasana 1), avec l’arrière de la jambe arrière étiré mais letalon de votre pied décollé du sol. Quand vous réalisez la fente, essayer d’incliner les crêtes iliaques vers l’arrière vers une position plus droite. Chaque degré de votre flexion arrière dans le haut du dos, milieu du dos, et articulation des hanches va diminuer la pression qui s’exerce au bas de votre dos dans le « UMS » et les autres extansions avant.

people-2557545_1920

Pratique //

Vous pouvez progressivement appliquer ces deux principes : installer une traction dans la colonne et distribuer la flexion arrière tout le long du dos et des hanches en abordant le « UMS » avec vos mains sur le dossier d’une chaise, et ensuite substituer des briques de yoga à la chaise et finalement prendre la position finale avec vos mains directement sur le sol.

Voici comment : Roulez un matelas qui a une bonne adhésion, de manière à ce qu’il soit perpendiculaire et en contact avec le mur. Placez une chaise sur le matelas avec ses pieds arrière contre le mur, et posez le morceau libre du matelas sur la chaise en le pliant deux fois, de manière à ce qu’il couvre l’assise.

Placez vos mains sur la chaise avec vos doigts suspendus au dessus des bords droits et gauches du dossier. Pliez vos coudes et vos genoux et ramenez vos hanches en avant jusqu’à ce qu’elles touchent le bord avant de l’assise. Avec vos coudes pliés, tirez vos mains en arrière comme si vous tiriez la chaise loin du mur, cette action va conduire les côtés de la poitrine (la partie qui est normalement couverte par les bras) en avant, en face de vos bras. Tout en faisant ceci, roulez également le haut de vos épaules en arrière et vers le bas, et soulevez vos clavicules. Ces actions vont initier une flexion arrière concentrée sur le milieu et le haut du dos.

Maintenant étirez vos coudes, et bougez vos épaules vers le bas aussi loin que possible de vos oreilles. Ceci va remonter entièrement votre colonne vertébrale et créer un soutien musculaire puissant. Autorisez vos muscles abdominaux et arrière à être complètement détendus, et laissez le poids de votre bassin et de vos jambes doucement tirer les vertèbres de votre bas du dos séparément. Maintenant bougez votre poitrine et tout le haut du corps plus près du mur, de manière à ce que vos bras s’inclinent en avant. Cette inclinaison va diriger la force de vos bras et tirer la colonne plus fortement éloignée de votre bassin, améliorant la traction. Au même moment roulez vos épaules loin en arrière et en bas, et repliez votre menton en bas vers votre poitrine. En gardant votre menton en bas, déplacez toute votre tête en arrière pendant que votre poitrine continue à aller vers l’avant pour créer une flexion avant à la base de votre cou, levant votre visage à mi-chemin vers le plafond. Expirez librement pour finaliser la pose.

Pour approfondir

Quand vous pouvez prendre le « UMS» avec une chaise sans inconforts, vous êtes prêts à passer à l’étape suivante : les mains posées sur des briques. Pliez 2 couvertures pour créer un rectangle qui est plus large que vos épaules et de à peu prêt 5 centimètres de hauteur. Placez deux briques de la largeur de vos épaules, de travers au sol, avec une des extrémités reposant sur les couvertures pliées et l’autre sur le sol. Vous allez pratiquez « UMS » avec les talons des mains sur la plus haute extrémité des briques et vos doigts pointés vers le bas.

Vous souvenant de ce que vous venez de faire sur la chaise, commencez avec les coudes et genoux pliés et vos hanches aussi proches des briques que vous le pouvez. Cependant votre bassin ne va pas aussi loin en avant que quand vous étiez sur la chaise, vous voulez qu’il soit aussi loin possible sous vos épaules, ainsi il installe le plus de traction possible à la colonne. Quand vos mains et vos pieds sont en position, faites la même chose que sur la chaise. Bien sûr, si votre dos vous fait mal à un moment, arrêtez et utilisez les mêmes solutions que précédemment.

La Posture Finale

practising-2806844_1280Une fois que vous êtes à l’aise avec la position sur les briques, vous êtes prêts à réaliser la posture finale sur le sol ; les instructions sont presque identiques, avec deux différences clés. La plus importante : à moins que ce ne soit extrêmement facile pour vous de vous plier en arrière avec le haut du dos, vous devez restreindre vos épaules pour ne pas qu’elles aillent derrière vos poignets, et ce à aucun moment, dans la position finale. A la fin de la pause, alors que vous poussez votre poitrine en avant au maximum et votre tête en arrière, vos épaules peuvent bouger en arrière aussi, mais pour la plupart des gens c’est toujours meilleur s’ils finissent directement au dessus des poignets et pas derrière eux.

La seconde différence. Placez le dessus de vos pieds sur le sol, et, si nécessaire, tendez-les en avant, pour qu’ils ne retiennent pas votre bassin loin de vos épaules. Avec vos mains sur le sol, la clé pour obtenir de la traction dans votre colonne repose dans la bascule avant de vos hanches et bassin.

Normalement, on ne prend pas « Urdhva Mukha Shvanasana » depuis les genoux pliés dans ces exercices pratiques, mais vous pouvez toujours utiliser les mêmes principes de garder votre bas du dos décompressé et sans douleur quand vous prenez la posture plus traditionnellement. Souvenez-vous seulement de mettre la traction sur la colonne et de répartir la flexion arrière. Quand vous faites cela, non seulement votre dos sera confortable et en sécurité dans le chien qui regarde en l’air, mais encore vous allez pouvoir pleinement et librement profiter de la force, de l’euphorie, et de libération de cette posture fréquemment pratiquée mais souvent désalignée.

Arrêter la douleur

Si votre dos commence à faire mal à n’importe quel moment de Urdhva Mukha Shvasana, le « chien qui regarde en l’air», essayez ces trucs dans l’ordre suivant :

1.     Relaxer le bas de votre dos en laissant pendre votre bassin plus bas.

2.     Pencher votre tronc plus loin en avant

3.     Tirez sur vos bras plus fortement pour soulever votre poitrine plus en avant

4.     En avant-dernier ressort, contracter les muscles à la base des fessiers, où ils se réunissent l’arrière de vos cuisses, pour basculer le bassin droit en avant (ceci doit être abandonné avec l’expérience).

5.     Et en dernier recourt, pliez vos genoux

Comment s’en sortir quand on est dans le creux de la vague ?

adult art conceptual dark

Photo by Pixabay on Pexels.com

Traduit de l’anglais « How to get out of a hole? » par nos soins.

Après les vacances, voyageant et étant frappé par un vilain rhume, je me suis senti KO et même un peu déprimé. J’aurai pu en rester là, coincé, mais heureusement mes années d’entraînement comme élève de la Nature m’ont appris le fonctionnement des cycles d’expansion et de contraction. Nous voyons ces cycles partout dans le monde naturel et ils sont parfaitement démontrés en nous à chaque respiration, ou battement de cœur. Voici un extrait de notre nouveau livre, « The Well Life », sur le sujet : http://thewelllifebook.com

Contraction

Après l’expérience d’une phase d’expansion, il est extrêmement commun de se contracter. Vous sentez que vous faites des progrès significatifs, vous êtes équilibré, vous êtes amoureux du monde, vos cheveux sont géniaux, et puis… On dirait que tout s’effondre… Soudainement vous êtes pris de panique et éteins. Récitant sans convictions des paroles sacrées pour vous cacher derrière, vous ne pouvez plus vous connecter au vaisseau Terre. Vous êtes critique avec vous-même et avec les autres. L’argent cesse s’abonder. Peut-être même que vous vous enfoncez dans le désespoir…?

Il est utile de comprendre pourquoi cela arrive. Un mécanisme, que nous appelons « petite contraction du mental » a lieu parce que votre expansion est perçue comme inconfortable ou dangereuse à votre subconscient.Peut-être que d’avoir trop d’argent vous rend inquiet ou vous fait penser que vous devenez superficiel.Peut être qu’être lumineux et heureux ne vous est pas familier. Peut être que cela vous effraie de prendre le pouvoir quand d’autres vous regardent.

Un autre mécanisme, que nous appelons “contraction existentielle” arrive parce que votre ego sent que son existence propre est menacée puisque vous commencez à grandir en dehors de lui.Dans un effort pour affirmer sa réalité et vous rentrer dedans, il génère du conflit et de la souffrance.

adult alone backlit dark

Photo by Pixabay on Pexels.com

C’est naturel de ressentir de la contraction. Les choses allaient bien et maintenant on dirait que cela ne va plus. Mais comme dans toutes choses, haïr et résister ne vont rien résoudre.

Voici la méthode que nous recommandons pour se sortir de la contraction.

  1. Nommez la.C’est plus facile de se vautrer dedans si vous la voyez pour ce que c’est. Cette contraction est une réaction de votre esprit étroit et effrayé parce que vous avez fait de réels progrès.
  2. Restez dans la course.La contraction n’est pas différente de ce qui suit un entraînement intense. Après avoir étiré et exercé vos muscles jusqu’à leurs limites, ils peuvent se contracter au point de vous faire boiter. Même si les petits bobos vont stimuler votre croissance ; à court terme vous vous sentirez comme si vous aviez été heurté de plein fouet par un camion. La plupart des gens savent qu’il faut s’attendre à ce genre d’effets si vous vous exercez ; et donc n’interprètent pas ceci comme un signe qu’ils devraient arrêter de s’entraîner. Traitez votre contraction psycho-spirituelle de la même manière. Reposez-vous un peu, continuez à étirer votre esprit, nourrissez-vous avec des aliments sains et de l’eau, suivez votre plan, et rassurez-vous que tout ceci soit naturel.
  3. Continuez à faire des choix depuis une attitude confiante. Vous avez toujours le choix de suivre votre cœur (« le grand esprit », « dieu », la « vérité », « votre petite voix »…) ou votre ego. Votre ego est extrêmement limité et incapable de s’éveiller à la vastitude de ce que vous êtes vraiment, mais vous pouvez choisir de le transcender. Aussi souvent que vous vous en souvenez, établissez vos choix en disant (intérieurement ou à haute voix) « Je choisis l’Esprit ! » « Je choisis l’Amour ! » « Je choisis la Liberté ! » « Je choisis la Vérité » ou tout autre formulation qui soit puissante et positive à vos oreilles.
  4. ALLEZ AU DEVANT DU CONFLIT. AFFIRMER LES CHOIX DE L’ESPRIT ET IGNORER VOTRE EGO PEUT DEMANDER BEAUCOUP DE VOLONTÉ, mais il y a une voie plus douce : tournez vous vers, plutôt que fuir la contraction qui a lieu. Soyez curieux, ne résistez pas. Regardez votre ego hurler pour obtenir de l’attention. Voyez comment il génère du conflit dans le but de renforcer une réalité dans laquelle il est nécessaire. Voyez l’idiotie et la confusion de ce dans quoi vous êtes emboué ? Voyez comment vous retombez dans de vieilles habitudes à cause de la peur et des croyances limitées ? Qu’est ce que votre curiosité révèle? Que se passe-t-il quand vous dites « OUI » ? – Oui je suis prêt à quoique ce soit qui se présente parce que j’ai confiance que je suis guidé vers une plus grande paix et une plus grande satisfaction– au lieu de répondre non ?

 

Une expérience de contraction ne signifie pas que votre travail ait été vain. En fait le processus de navigation lors d’une période de contraction peut conduire à une guérison formidable et une liberté plus grande. Li Honghzi, créateur d’une forme populaire de QI Qong appelé Falung Qong décrit un processus similaire lorsque quelqu’un progresse dans sa pratique. Il explique que quand nous passons à un niveau plus élevé, c’est à dire que nous faisons un bond important dans notre développement, nous devons réapprendre certaines choses que nous avions apprises précédemment, parce que nous voyions les choses d’un point de vue distinct. La perte apparente de ces fonctions peut être sentie comme un contretemps majeur jusqu’à ce que nous les réapprenions, mais finalement c’est un bon signe.

Tout le monde expérimente la contraction et l’expansion. Si vous êtes dans une phase expansive, profitez-en le plus possible. Laissez-vous être fortifié par elle, votre confiance protégée par elle, et lancez une ancre dans votre conscience – vous retournerez-là un grand nombre de fois. Si vous êtes dans une phase de contraction, essayez les suggestions écrites au-dessus. L’expansion va revenir. Et si vous souhaitez en savoir plus, s’il vous plait regardez notre livre (en anglais). C’est plein à craquer d’amour.

Dr Peter Borten.

https://peterborten.com

Retraite Yoga et Alimentation Vivante « entre Terre et Mer, je retrouve l’équilibre… »

 

Visuel Retraite talmont

Retraite organisée du 22 au 28 Septembre 2018

à Talmont Sur Gironde (Charente Maritime)

 

« entre Terre et Mer, je retrouve l’équilibre… »  grâce à la reconnexion à la Nature

backlit balance beach cloud

 

Dans les traditions holistiques, symboliquement, le corps est le reflet de notre planète, et la manière dont je traite mon corps est en rapport avec celle dont je considère la Terre en tant que lieu qui accueille la Vie.

Pendant ces quelques jours passés ensemble nous expérimenterons avec nos sens notre environnement extérieur naturel : plages, forêts, dunes, falaises, jardin. Et nous aborderons la mise en pratique des recettes de la cuisine vivante pour sentir de l’intérieur la vitalité que nous apporte un tel régime.

Les ateliers vous permettront de vous calmer, de vous réjouir et de vous sentir plus libre dans votre corps et dans votre esprit par un travail multi-facettes de l’expression de soi.

IMG_0591

==> Aperçu général du programme :

Matins

  • : réveil du corps, méditation, respirations
  • : Petit déjeuner
  • : Atelier / Yoga / Balade

Après-midi

  • : Atelier / rituels sons, gestes, dance, collaboration en groupe
  • : Préparation repas du soir ensemble

Soirées

  • :  Feu de camp et rituels, chansons, concert méditatif, yin yoga, cacao party

cacao party

Apportez, pour votre plus grand confort : 

: tapis de yoga et accessoires si besoin, instruments de musique, chansons, musiques préférées sur clés USB si possible, chaussures pour marcher, coupe vent, couvre chef, gourde, de quoi écrire, votre tablier de cuisine, des vêtements chauds et confortables, un maillot de bain et serviette de plage grand format, crème solaire, anti-moustiques, un sac à dos.

YOGA FLOW =  flow signifie « couler » en anglais et on l’utilise beaucoup pour signifier un Hatha yoga enchainé, sans pauses méditatives.

Enseignante depuis 10 ans à Oléron et en amérique latine, Marion Dupuy vous proposera des cours adaptés à l’énergie du groupe et au moment de la journée, en mettant à profit son expérience dans de nombreux et divers styles de yoga : hatha, égyptien, yin, vinyasa, kaula tantra.

Du plus doux au plus dynamique, chaque yoga pratiqué aura pour objectif de vous mettre à l’écoute de vos besoins intérieurs.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_c93

MARCHE = Marcher en Silence pour être à l’écoute de la Nature : La beauté harmonieuse environnante, les sons des oiseaux, des éléments naturels tels que le vent ou la mer, les sensations remontant des pieds pendant la marche…

CONNEXION NATURE = comme expliqué en introduction, dans les pratiques holistiques, je suis un corps qui est connecté au Corps de la Terre,… en prenant soin de mon être, je prend soin de Ma terre, je retrouve l’harmonie naturelle en moi….

NUTRITION REVITALISANTE = Repas et Ateliers par Véronique Mandoline: Coach en alimentation vivante depuis plus de 4 ans, et créatrice du bar à jus La Roulotte de Mandoline, Véronique continue d’explorer les bienfaits de ce régime de vie qu’est l’alimentation végétale enseignant et pratiquant le concept régénérateur de ‘Se Nourrir en Conscience’. Après avoir rencontré et suivi un stage auprès d’Irène Grosjean (naturopathe et pionnière de l’alimentation vivante en France), et suivi l’enseignement de l’Institut du Dr Ann Wigmore aux Etats Unis, elle intervient aujourd’hui en tant que chef vegane au sein de retraites de bien-être internationales. Elle continue à enseigner l’alimentation holistique dans la région Royannaise et propose régulièrement des stages, ateliers, cures de jus et retraites de reconnexion à la nature .

marion-san-marcos

Marion Dupuy

IMG_0793

Véronique Mandoline

IMG_6810

Succulent parfait au cacao cru

IMG_1075

Cheese cake raw vegan

Guérir l’enfant intérieur

Comment guérir les blessures de votre cœur

En chacun d’entre nous, il y a un jeune enfant qui souffre. Nous avons tous eu des moments difficiles lorsque nous étions enfant, et beaucoup ont fait l’expérience d’un trauma. Pour nous protéger et nous défendre d’une souffrance future, nous essayons souvent d’oublier ces moments douloureux. Chaque fois que nous faisons l’expérience d’une souffrance, nous croyons ne pas pouvoir la supporter, et nous enfouissons nos sentiments et nos souvenirs profondément, en dessous dans notre inconscient. Il se peut que nous n’ayons pas osé faire face à cet enfant depuis des décennies.

Mais ce n’est pas parce que nous avons ignoré cet enfant, qu’il ou elle est absente. L’enfant blessé est toujours là, à essayer d’attirer notre attention. L’enfant dit : « Je suis là. Je suis là. Tu ne peux pas m’éviter. Tu ne peux pas t’enfuir. » Nous voulons mettre un terme à nos souffrances en envoyant l’enfant dans un lieu enfouis en nous et rester le plus loin possible. Mais fuir ne met pas de terme à la souffrance ; cela ne fait que la prolonger.

L’enfant blessé demande du soin et de l ‘amour, mais nous faisons le contraire. Nous nous enfuyons car nous avons peur de souffrir. La somme de peine et de tristesse en nous nous submerge. Même quand nous en avons le temps, nous ne rentrons pas en nous, chez nous. Nous essayons en permanence de nous maintenir occupés : regarder la télévision ou un film, être avec des gens, consommer de l’alcool ou des drogues – parce que nous ne voulons plus à nouveau, ressentir cette souffrance.

L’enfant blessé est dans chacune des cellules des notre corps. Il n’y a pas de cellule corporelle qui ne contienne pas l’enfant blessé en elle. Nous n’avons pas à regarder en arrière pour trouver cet enfant. Nous avons seulement à regarder en profondeur. La souffrance de cet enfant est là au moment présent.

Tout comme les graines de la souffrance sont en chacun de nous, les graines de l’éveil, de la compréhension et du bonheur nous sont aussi transmises par nos ancêtres. Nous n’avons qu’à les utiliser. Nous avons une lampe en nous, la lampe de la conscience, que nous pouvons allumer à chaque instant. Le carburant de cette lampe est notre respiration, notre marche et notre sourire paisible. Nous devons allumer cette lampe de conscience afin que sa lumière brille et que l’obscurité se dissipe. Notre pratique consiste à allumer la lampe.

ChildWithinFeatureEcouter

Quand nous parlons de l’écoute avec compassion, nous pensons communément à écouter quelqu’un d’autre. Mais nous devons également écouter l’enfant intérieur en nous. Parfois l’enfant blessé en nous demande toute notre attention. Ce petit enfant pourrait émerger des profondeurs de votre conscience et demander votre attention. Si vous êtes attentif, vous entendrez sa voix appelant à l’aide. A ce moment, au lieu de prêter attention à ce qui se trouve en face de vous, reculez et embrassez tendrement l’enfant blessée. Vous pouvez parlez directement à l’enfant avec le langage de l’amour en lui disant «  Par le passé, je t’ai laissé seule, je suis partie loin de toi ; Maintenant je suis là et vraiment désolée alors je vais t’embrasser. » Vous pouvez dire : « Chérie, je suis ici pour toi, je vais bien prendre soin de toi, je sais que tu as beaucoup souffert, j’ai été très occupée, je t’ai négligé et maintenant j’ai appris un chemin pour revenir vers toi. » Si nécessaire, vous aurez à pleurer avec cet enfant, ensemble. En inspirant, je reviens à mon enfant intérieur. En expirant je prend bien soin de mon enfant intérieur. »

Si vous savez comment revenir à lui ou à elle et écoutez attentivement tous les jours, pendant 5 ou 10 minutes, la guérison va se mettre en place.

  • Quand vous escaladez une belle montagne, invitez votre enfant à escalader avec vous.
  • Quand vous contemplez le coucher du soleil, invitez votre enfant à venir avec vous.
  • etc. …

Si vous faites ceci pendant plusieurs jours, semaines ou mois, votre enfant intérieur va faire l’expérience de la guérison.

four-generationsLes enfants intérieurs de nos ancêtres

Avec la pratique, nous pouvons constater que notre enfant intérieur n’est pas que nous. Notre enfant intérieur peut représenter plusieurs générations. Notre mère peut avoir souffert pendant sa vie. Notre père peut avoir souffert. Peut être nos parents n’étaient pas capables de prendre soin de l’enfant blessé en eux. Donc quand nous embrassons l’enfant blessé en nous, nous embrassons tous les enfants blessés des générations passées. Cette pratique n’est pas une pratique pour nous mêmes tout seul mais pour un nombre incalculable de générations de nos ancêtres et de nos descendants.

Démanteler les barrières

Si nous apprenons à ne pas craindre nos nœuds de souffrance, nous commençons doucement à les laisser remonter jusqu’à notre salon. Nous commençons à apprendre comment les embrassez et les transformer avec l’énergie de la conscience. Quand nous démantelons le plancher entre le sous-sol et le salon, des blocages de douleur vont sortir et nous allons devoir souffrir un peu. Notre enfant intérieur peut avoir beaucoup de peur et de colère accumulées pour avoir été gardées au sous sol pendant si longtemps. Il n’y a pas moyen de l’éviter.

Etape 1 : Reconnaître l’enfant intérieur

La première fonction de la pleine conscience est de reconnaître et de ne pas combattre. Nous pouvons arrêter à tout moment et devenir attentif à l’enfant intérieur en nous. Quand nous reconnaissons l’enfant blessé pour la première fois, tout ce dont nous avons besoin est de lui prêter attention et elle ou lui dire « bonjour ». C’est tout. Peut être que cet enfant est triste. Si nous remarquons ceci, nous pouvons simplement respirer et nous dire : En inspirant, je sais que cette tristesse c’est manifestée en moi. Bonjour ma tristesse. En expirant, je vais prendre soin de toi.

Etape 2 : Embrasser l’enfant intérieur

Une fois notre enfant intérieur reconnu, la seconde fonction de la pleine conscience est de l’embrasser. C’est une pratique très agréable. Au lieu de se battre contre nos émotions, nous prenons bien soin de nous. La pleine conscience apporte avec soi un allier : la concentration. Les quelques premières minutes de la reconnaissance et de l’embrassade de notre enfant intérieur avec tendresse vont apporter du soulagement. Les émotions difficiles vont toujours être la, mais nous ne souffrirons plus autant.

Etape 3 : Adoucir et soulager l’enfant intérieur

Une fois notre enfant intérieur reconnu et embrassé, la troisième fonction de la pleine conscience est d’adoucir et de soulager nos émotions difficiles. En tenant simplement cet enfant doucement, nous adoucissons nos émotions difficiles et nous pouvons commencer à nous sentir à l’aise. Quand nous embrasserons nos émotions fortes avec pleine conscience et concentration, nous serons capables de voir les racines de ces formations mentales. Nous saurons d’où vient notre souffrance. Quand nous verrons la racine des choses, notre souffrance va s’amoindrir. Alors la pleine conscience reconnaît, embrasse, et soulage.

seedling

Si la pleine conscience est là, et que nous savons comment garder la pleine conscience vivante, la concentration sera ici aussi. Et si nous savons comment garder la concentration vivante, la sagesse va venir aussi. L’énergie de la pleine conscience nous permet de regarder en profondeur et de gagner la sagesse dont nous avons besoin pour que la transformation soit possible.

Adapté de « réconciliation : guérir l’enfant intérieur » (2010) par Thich Nhat Hanh

66 phrases positives pour parler à votre enfant (en chair et en os ET celui qui vit encore à l’intérieur de vous)

16 Septembre 2017, Alessia Santoro

publié sur popsugar

Dans un monde qui dit plus facilement « Non » que « Oui », il est important d’élever les enfants d’une manière à ce qu’ils ressentent davantage la valeur du positif que du négatif. Des paroles encourageantes peuvent avoir un véritable effet à long terme sur vos bambins et ce des années après avoir été prononcées. Donc nous devrions choisir des mots qui vont les faire se sentir bien vis à vis d’eux même, à l’intérieur comme à l’extérieur, des choses qui vont leur coller à la peau, des mots qui les aideront à traverser les moments difficiles.

Ndlt : En parlant des enfants, je souhaite ouvrir le sujet à nos enfants intérieurs, ceux qui sont encore en nous, qui ont souffert et qui cherchent à attirer notre attention par des symptômes (Cf. Alice Miller) tels que des névroses, des maladies visibles, ou quoi que ce soit qui « coince » dans notre quotidien sans que nous sachions d’où cela vienne ?? Probablement, que, si vous ne vous reconnaissez pas dans cette description c’est parce que vos éducateurs vous ont parlé avec ces mots positifs quand vous étiez encore petit, sensible et impuissant. 

Que vous vouliez leur exprimer à quel point ils ont été super à leur dernier match de football, ou à quel point vous aimez passer du temps avec eux, vous trouverez ci dessous 66 phrases positives et encourageantes à dire à votre enfant au quotidien.

  1. j’ai de la gratitude pour ton existence
  2. tu me rend fière
  3. tes paroles ont du sens
  4. tu as des idées super
  5. j’aime être ta maman
  6. tu n’as pas à être parfait pour être une bonne personne
  7. tes opinions comptent
  8. tu es important
  9. tu es aimé
  10. je te crois
  11. je crois en toi
  12. cette famille ne serait pas la même sans toi
  13. tu as de la valeur
  14. tu peux dire Non
  15. tu peux dire Oui
  16. je sais que tu as fait de ton mieux
  17. tu avais raison
  18. j’accepte qui tu es
  19. Nous pouvons essayer à ta manière
  20. tu m’aides
  21. tu le vaux bien
  22. tu me rend heureux
  23. j’aime ta créativité
  24. être à tes côté est agréable
  25. j’ai très envie d’en savoir plus
  26. sois fier de ce que tu es
  27. tu fais une différence
  28. je suis excitée à l’idée de passer du temps avec toi
  29. tu es intéressante
  30. j’aime voir le monde à ta manière
  31. c’est bon d’être curieux
  32. j’aime ta façon de raconter des histoires
  33. ce que tu as fait était génial
  34. je t’admire
  35. c’est une question intéressante
  36. tes amis ont de la chance de t’avoir
  37. je te fais confiance
  38. c’était un très bon choix
  39. te voir me rend heureuse
  40. être ton parent est mon travail préféré
  41. j’apprend des nouvelles choses de toi tous les jours
  42. tu me rend meilleure
  43. tu es une bonne fille
  44. merci d’être toi
  45. je suis tellement heureuse que tu sois là
  46. tu as l’air super bien
  47. je te comprend
  48. te regarder grandir est la meilleure chose qui soit
  49. c’était vraiment courageux de ta part
  50. je te pardonne
  51. je t’apprécie
  52. nous faisons tous des erreurs
  53. oui, moi aussi
  54. tu est très douée dans ce domaine
  55. tu pourras réessayer demain
  56. personne n’est parfait
  57. j’aime comment tu as dit cela
  58. je t’écoute
  59. tu as si bien fait ceci
  60. on ne peut pas plaire à tout le monde et c’est normal
  61. c’est un argument très juste
  62. tu es belle à l’intérieur comme à l’extérieur
  63. je t’aime
  64. je t’aimerai toujours
  65. tu as tout en toi
  66. tu remplis mon coeur

 

La neuroscience du chant

chanter-en-groupePar Cassandra Sheppard, samedi 14 janvier 2017
  •  Chanter en groupe harmonise nos rythmes cardiaques

La neuroscience du chant montre que quand nous chantons, nos neurotransmetteurs se connectent différemment et d’une manière nouvelle. Cela active le lobe droit de notre cerveau, émettant des endorphines qui nous rendent plus intelligents, en meilleur santé, plus heureux et plus créatif. Quand nous chantons en compagnie d’autres personnes, cet effet est même amplifié.

Il y a de la science derrière tout ça. Chanter est vraiment vraiment bon pour vous et les recherches les plus récentes suggèrent que le chant en groupe est la plus exaltante et la plus transformante des expériences.

Les bons sentiments que nous avons à chanter en groupe sont la récompense de long terme, à se réunir ensemble et à collaborer.

La recherche suggère que, créer de la musique ensemble, devient un outil pour la vie en collectivité. Les groupes, les tribus chantent et dansent ensemble pour construire leur loyauté, transmettre les informations vitales, et pour parer aux ennemis.

les-choristes

Chanter en groupe fait partie des traditions tribales depuis des milliers d’années.

  • La science apporte son soutien au chant

Ce qui n’avait pas été compris avant récemment, c’est que chanter en groupe déclenche l’émission conjointe d’ocytocine et de sérotonine, les hormones de l’attachement, et même, synchronise les battements de notre cœur.

La chorale incite littéralement les gens à davantage sortir de leur caverne. Ceux qui chantaient ensemble étaient très liés et solidaires.

Dans son livre « L’imparfaite harmonie : Trouver le bonheur en chantant avec les autres », Stacey Horn appelle le chant : une infusion du plus parfait des tranquillisants – celui qui à la fois apaise vos nerfs et élève votre esprit.

La chorale n’apporte pas seulement le bonheur mais connecte les participants entre eux et en eux, en profondeur.

  • Le chant vous rend heureux

Pendant une décennie, la science a travaillé dur pour essayer d’expliquer pourquoi chanter a un tel effet calmant et énergisant sur les gens. De nombreuses études ont démontré que chanter relâche des endorphines et des ocytocines – ce qui au passage, réduit l’anxiété et le stress – et qui sont liées aux sentiments de confiance et d’attachement.

Chanter aide les gens atteints de dépression et réduit le sentiment de solitude, rendant les gens détendus, heureux et connectés. Quoi d’autres ? Les bénéfices du chant s’accumulent. Les gens qui chantent ont des taux réduits de cortisol, ce qui indique un plus faible niveau de stress.

La chanteuse britannique, professeure de chant et directrice de chorale, Sophia Efthimiou décrit le chant comme un processus de contrôle conscient du souffle et du larynx pour créer et contenir certains tons et nous mixons cela avec du rythme et de la poésie pour créer des chansons.

Dans un groupe, chaque membre ressent les vibrations musicales bougeant à travers le corps simultanément. Nos cœurs se synchronisent. Sophia explique : nous formons littéralement un battement de cœur unifié.

coeur-et-mains

Chanter ensemble synchronise nos battements de cœurs de manière à ce qu’ils battent comme un seul.

  • Tout le monde peut chanter.

Une des choses géniale à propos du chant, c’est que vous pouvez améliorer votre bien-être même si vous n’êtes pas si bon. Une étude a montré que :

Le chant en groupe peut provoquer des sensations de satisfaction thérapeutiques même quand le son produit par l’instrument vocal est de médiocre qualité.

Tania de Jong, chanteuse et fondatrice de « Creativity Australia », a effectivement exploité cette capacité d’un groupe à emporter chacun de ses membres, quelle que soit sa capacité à chanter.

Le projet de l’organisation « With one voice » a réuni des personnes différentes pour chanter ensemble régulièrement. L’euphorie du groupe est utilisée pour permettre aux gens d’exprimer leur propre créativité, déclenchée par les sessions de chant, pour générer de nouveaux liens de solidarité dans la communauté, des connexions et des opportunités.

Tania dit : « Une des choses géniales avec le chant c’est que ça vous connecte avec le cerveau droit. Ce côté est responsable de l’intuition, l’imagination et toutes nos fonctions créatives. Cela nous connecte à un monde de possibilités. Dans la vie moderne nous sommes constamment bombardés de tant d’informations que nous digérons et analysons. Nous avons tendance à rester bloqué dans la partie gauche, le côté conceptuel de notre cerveau. Et alors, il devient fondamentalement important de nourrir les attributs humains qui nous différencient des machines. Le meilleur moyen de le faire est par le chant.

chanter-ensemble-femme-sourit

Si vous avez une voix alors personne ne peut vous empêcher de chanter à pleins poumons.

  • Chantez partout, tout le temps

Ces bénéfices sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons tous une voix. Nous pouvons tous chanter, même si nous croyons que nous ne pouvons pas.

Il fut un temps où nous chantions tous. Nous chantions à l’église, autour du feu de camp, à l’école. Alors que le groupe de chant est vu aujourd’hui comme une résurgence, peu d’entre nous chantent encore. A un moment, quelqu’un nous a dit de nous taire ou a jugé notre voix fausse. Sophia Efthimiou suggère que le chant est très personnel, une expression de sons qui sortent de notre intérieur, et donc nous ne pouvons pas nous empêcher de prendre la critique personnellement, et ça reste.

Déjà, les gens qui proclament qu’ils ne peuvent pas chanter parce qu’ils sont à moitié sourds ont tendance à rencontrer plus de difficultés pour trouver leur voix et chanter.

La surdité est comparativement rare et signifie que vous seriez incapable de reconnaître une chanson. Si vous êtes capable de reconnaître une chanson alors vous n’est pas sourd, vous n’êtes seulement pas entrainé. Sophia clarifie : «  Quand votre voix produit une note fausse, nous pouvons nous sentir terriblement mal comme si c’était un reflet de notre propre valeur. Mais – si vous pouvez parler, vous pouvez chanter ».

chanter à pleins poumons.jpeg

Tout le monde peut chanter alors laissez sortir les chansons où que vous soyez.

  • Élever votre voix

La chanteuse d’opéra américaine Katie Kat souhaite nous encourager tous à chanter bien plus souvent, quelle que soit notre perception de nos compétences.

Chanter augmente notre conscience de nous-mêmes, notre confiance en nous et notre capacité à communiquer avec les autres. Il réduit le stress, nous réconforte et nous aide à forger notre identité et notre influence sur le monde.

Quand vous chantez, la vibration musicale bouge à travers vous, altérant votre état physique et émotionnel. Chanter est aussi vieux que les montagnes. C’est inné, ancien, et à l’intérieur de nous tous. C’est vraiment un des actes thérapeutiques qui améliore le plus votre état. Katie continue : « Cependant la société a des idées biaisées sur la valeur du chant. Chanter est devenu quelque chose de réservé à une élite de talent ou de stars super produites, avec des agents, des manageurs, des dates de concerts – laissant le reste d’entre nous avec des critiques destructrices sur nos propres voix.

Elle proclame que le chant est instinctuel et nécessaire à l’existence. Vous n’avez pas à être un chanteur de talent pour bénéficier des effets biologiques basiques et avec la pratique ces bénéfices augmentent.

chanteurs de tous âges.png

Chanter en groupe apporte de la joie à des gens de tous les âges.

  • Chanter crée des connections

Je me souviens de ma grand-mère chantant toute la journée et à des grandes chorales avec ses amis.

Un de mes souvenirs préféré d’une chorale est dans la vieille tradition écossaise du nouvel an et chanter « Auld Lang Syne ». Ma grand-mère et tous ses amis se réunissant en un grand cercle autour de minuit.

Tout le monde se tenait les mains, et alors, au début du dernier couplet, nous croisions nos bras de manière à ce que notre main gauche tienne la main de l’autre personne sur notre droite, et la main droite tiennent celle de l’autre personne sur notre gauche. Quand la chanson se terminait tout le monde courrait vers le milieu, toujours en se tenant les mains. C’était un bel amusement et en tant que jeune fille, je me sentais tellement en sécurité, entourée et aimée dans ce cercle de chant.

L’expression « auld lang syne » est grossièrement traduite par « pour la bénédiction des vieux jours », et la chanson parle de préserver les vieilles amitiés et de regarder en arrière les évènements de l’année passée. Une tradition qui vaut la peine d’être ressuscitée, en considérant les bénéfices de chanter dans un groupe.

chantmamannourrisson

Qu’est ce que cela signifie-t-il vraiment « être présent » pour quelqu’un ?

Par Heather Plett, Dimanche 8 Mai 2016

holding-space_arm-outline

Comment être là pour les personne qui ont le plus besoin de vous

Quand ma mère était en train de mourir, mes frères et sœurs et moi nous nous sommes réunis pour être auprès d’elle pendant ses derniers jours. Aucun d’entre nous ne savait ce que c’était de soutenir quelqu’un dans son passage vers l’au-delà, mais nous savions que nous voulions qu’elle reste à la maison, et c’est ce que nous avons fait.

Pendant que nous soutenions maman, nous étions, à notre tour, soutenus par Anne, une infirmière en soins palliatifs très douée, qui venait tous les jours prendre soin de maman et nous parler de ce à quoi nous devions nous attendre dans les prochains jours. Elle nous a appris à injecter de la morphine quand notre mère était épuisée par la souffrance ; elle nous proposa de s’occuper des tâches les plus difficiles (comme sa toilette), et elle nous donna autant d’informations qu’elle le pouvait à propos des funérailles, et quoi faire de son corps après son décès.

« Prenez votre temps » nous a-t-elle dit. « Vous n’avez pas besoin d’appeler les pompes funèbres avant d’être prêts. Réunissez les personnes qui souhaitent lui dire leurs derniers adieux. Asseyez-vous avec elle aussi longtemps que vous en avez besoin. Quand vous êtes prêts, appelez et ils viendront la chercher. »

Anne nous a fait un cadeau incroyable lors de ces derniers jours. Bien que ce fût une semaine atroce, nous savions que nous étions soutenu par une personne qui se trouvait à un coup de fils de distance.

Dans les deux années qui ont suivi, j’ai souvent repensé à Anne, et au rôle important qu’elle a joué dans nos vies. Elle était bien plus que ce que l’on peut attendre d’une infirmière en soin palliatifs. Elle était une conseillère, une coach, et une guide. En nous offrant un soutien et de doux conseils, sans nous juger, elle nous a aidé à traverser une des épreuves les plus difficiles de nos vies.

Le travail qu’Anne a effectué peut être défini par un mot qui commence à être courant dans certains des groupes dans lesquels je travaille : Elle « était présente » pour nous.

holding-space_funeral

((Ndlt : holding the space ou littéralement « tenir l’espace » voir plus loin pour plus de détails sur la difficulté de cette traduction))

Qu’est ce que cela signifie « être présent » pour quelqu’un ?

Cela signifie que nous souhaitons marcher aux côtés d’une autre personne qu’elle que soit la route sur laquelle elle se trouve sans la juger, sans lui faire sentir qu’elle est inappropriée, sans essayer de la changer, et sans vouloir influencer les résultats. Quand nous sommes présents pour quelqu’un, nous ouvrons nos cœurs, nous offrons un soutient inconditionnel, et nous laissons de côté les jugements et le contrôle.

Parfois nous nous retrouvons à être présent pour quelqu’un pendant qu’il est présent pour d’autres. Dans notre situation par exemple, Anne était présente pour nous quand nous étions présents aux côtés de notre mère. Cependant je ne sais rien à propos du soutien qu’elle recevait. Je suppose que d’autres personnes étaient présentes pour elle pendant qu’elle faisait ce travail si difficile et si rempli de sens. C’est virtuellement impossible d’être fort tout en étant présent pour les autres, sans que quelqu’un ne le fasse pour nous. Même les dirigeants, les coachs, les infirmières les plus forts, ont besoin de savoir qu’ils sont soutenus par certaines personnes avec qui ils peuvent être vulnérables et faibles sans avoir peur d’être jugés.

Dans mes propres missions en tant qu’enseignantes, qu’animatrice, que coach, que maman, qu’épouse, et qu’amie, etc.… Je fais de mon mieux pour être présente pour d’autres personnes, de la même manière qu’Anne l’a fait pour moi et pour mes frères et sœurs. Ce n’est pas toujours facile, parce que j’ai une tendance très humaine à vouloir changer les gens, à leurs donner des conseils, ou à les juger pour ne pas être aussi avancé sur le chemin qu’ils le pourraient, mais je continue d’essayer parce que je sais que c’est important. Au même moment, il y a des gens dans ma vie en qui j’ai confiance et qui sont présents pour moi.

Pour réellement soutenir les gens dans leur propre croissance, dans leur transformation, pendant leur chagrin, etc… nous ne pouvons leur prendre leur pouvoir (i.e. essayer de régler leurs problèmes), en les rendant honteux (i.e. sous entendre qu’ils devraient en savoir plus sur ce qu’ils sont en train de faire), ou en les submergeant (i.e. en leur donnant plus d’informations qu’ils ne sont prêts à entendre). Nous devons être prêt à nous mettre en retrait de manière à ce qu’ils fassent leurs propres choix, à leur offrir un amour et un soutien inconditionnel, à leur donner des conseils gentiment quand cela est nécessaire, et à les faire se sentir en sécurité même quand ils font des erreurs.

Être présent n’est pas quelque chose de réservé aux professionnels. C’est quelque chose que nous devons TOUS faire les uns pour les autres – pour nos partenaires, nos enfants, nos amis, nos voisins, et même des étrangers qui se sentent mal sur notre trajet de bus quotidien.

holding-space_businessmen

8 trucs pour vous aider à être présents pour les autres

  1. Donner la permission aux autres d’avoir confiance dans leur propre intuition et sagesse : Quand nous devions soutenir ma mère dans ces derniers jours, nous n’avions aucune expérience sur laquelle nous appuyer, et pourtant intuitivement nous savions ce qu’il fallait faire. Nous savions comment transporter son corps tremblotant jusqu’à la salle de bain, nous savions comment nous asseoir autour d’elle et chanter ses chansons favorites, et nous savions comment l’aimer. Nous savions même quand venait le temps de lui injecter les médicaments qui soulageaient sa douleur. Très gentiment, Anne nous a laissé savoir que nous n’avions pas besoin de suivre le protocole imposé par l’hôpital, mais plutôt d’écouter nos intuitions et notre sagesse pour l’aimer comme nous sentions devoir le faire.
  1. Donner aux autres seulement autant d’informations qu’ils ne peuvent en recevoir : Anne nous a donné quelques instructions simples et nous a laissé avec quelques dépliants, mais ne nous a pas submergé avec beaucoup plus que nous n’étions capable de recevoir dans ce moment de peine. Trop d’informations nous auraient laissé le sentiment d’être incompétent et de ne pas être à la hauteur.
  1. Ne leur prenez pas leur pouvoir : Quand nous prenons des décisions, nous prenons leur pouvoir des mains des autres, nous les laissons croire qu’ils sont inutiles et incompétents. Il y a des fois où nous devons faire un pas pour eux et prendre de graves décisions à leur place (i.e. quand ils doivent affronter des problèmes d’addiction et qu’une intervention semble la seule chose qui puisse les sauver), mais dans la plupart des cas, les gens ont besoin d’autonomie pour faire leurs propres choix (et même nos enfants lien ALIKE). Anne savait que nous avions besoin de nous sentir forts en prenant nos propres décisions à propos de nom de notre mère, et donc nous a offert son soutient mais n’a jamais essayé de nous diriger ou de nous contrôler.
  1. Garder votre propre ego en dehors de tout ça : C’est un point important. Nous tombons tous dans ce piège de temps en temps, quand nous croyons que la réussite de quelqu’un est dépendante de notre intervention, ou quand nous pensons que leurs échecs affectent notre réputation, ou quand nous sommes convaincus que l’émotion qu’ils décident de nous décharger dessus nous concerne personnellement et non eux. C’est un piège dans lequel je me vois moi-même tomber quand j’enseigne. Je peux devenir plus concernée par mon propre succès (est ce que les élèves m’apprécient ? est ce que leurs notes reflètent ma capacité à enseigner ?) que par celle de mes élèves. Mais cela ne sert à rien – même pas à moi. Pour vraiment servir leur croissance, je dois garder mon ego en-dehors de tout ça et créer l’espace où ils auront l’opportunité de grandir et d’apprendre.
  1. Faites-les se sentir suffisamment en sécurité pour échouer. Quand les personnes apprennent, grandissent, ou vivent un gros chagrin ou une transition, ils sont obligés de faire des erreurs le long du chemin. Quand nous, comme êtres présents pour eux, sommes capables de retenir notre jugement ou la honte que nous éprouvons pour eux, nous leur offrons l’opportunité d’atteindre leur intériorité et d’y trouver le courage de prendre des risques et d’y trouver la résilience (capacité à rebondir, voir les livres de Boris Cyrulnik sur le sujet) pour continuer à avancer même quand ils échouent. Quand nous leur assurons que l’échec n’est qu’une partie du voyage et non la fin du monde, ils vont passer moins de temps à s’en vouloir et plus de temps à apprendre de leurs erreurs.

holding-space_advice

  1. Donner une guidance et apporter de l’aide avec humilité et considération. Une personne présente dans la sagesse sait quand retenir ses conseils (i.e. quand cela fait se sentir quelqu’un stupide et inadéquat) et quand le proposer gentiment (i.e. quand une personne le demande ou est trop perdue pour savoir quoi demander). Ainsi Anne n’a pas pris notre pouvoir ou notre autonomie, elle a proposé de venir et de s’occuper des toilettes de maman et de prendre en charge les tâches les plus difficiles de ses soins. Ceci a été un soulagement pour nous, comme nous n’avons pas d’expérience, et que nous ne voulions pas mettre maman dans une position où elle aurait ressenti de la honte (i.e. comme être nue devant ses enfants). Ceci est un exercice délicat que nous devons tous pratiquer lorsque nous sommes présents pour quelqu’un. Reconnaître les zones dans lesquelles ils se sentent les plus vulnérables et les plus incompétents et leur offrir une aide juste sans les rendre honteux, demande de l’expérience et de l’humilité.
  1. Créer un contenant pour les émotions complexes, les peurs, les traumatismes, etc. … Quand les personnes se sentent soutenues d’une manière plus profonde qu’ils n’y sont habitués, ils se sentent suffisamment en confiance pour permettre à leurs émotions complexes de refaire surface alors que normalement, elles resteraient cachées. Quelqu’un qui est entraîné à être présent sait que cela peut arriver et est préparé à être présent avec gentillesse, avec soutient et sans juger. Dans les cercles de parole, nous appelons ceci « tenir le crachoir » pour quelqu’un.

holding-space_hug-2

Le cercle devient l’espace où les gens se sentent suffisamment en sécurité pour s’effondrer sans craindre d’être brisé pour toujours ou qu’il vont être honteux devant les autres personnes présentes. Il y a toujours quelqu’un pour apporter de la force et du courage. Ce n’est pas un travail facile, et c’est un travail dont j’apprends encore tous les jours puisque j’accueille et que j’assiste des conversations toujours plus difficiles. Nous ne pouvons pas le faire si nous sommes nous même dépassés par des émotions, si nous n’avons pas fait le dur travail de regarder nos ombres en face, ou si nous n’avons pas confiance en les gens pour qui nous sommes présents. Dans le cas d’Anne, elle a fait ceci en nous exprimant de la tendresse, de la compassion, et de la confiance. Si elle ne nous avait pas exprimé de l’assurance dans sa manière d’être et de gérer des situations difficiles, ou si elle avait été effrayée par la mort, nous n’aurions pas été capable de lui faire confiance comme nous l’avons fait.

holding-space_circle-1

  1. Autorisez-les à prendre des décisions différentes que celles que vous auriez prises : Etre présent, c’est respecter les différences individuelles et reconnaître que ces différences vont conduire les gens à prendre des décisions que nous n’aurions pas prises. Par exemple, ils peuvent parfois décider en fonction de leurs habitudes culturelles que nous ne pouvons pas comprendre selon notre propre culture. Quand nous sommes présents, nous lâchons le contrôle et honorons les différences. Ceci a été démontré, dans la manière dont Anne nous a soutenu dans notre prise de décision sur ce que nous allions faire du corps de notre mère après que son esprit l’ait quitté. S’il y avait eu des rituels que nous aurions souhaité exécuter avant de rendre son corps, nous étions libres de les pratiquer dans l’intimité de la maison de maman.

((Note de la traductrice : Holding space : « Tenir l’espace, le lieu » est traduit pas « être présent » dans tout l’article sans pour autant signifier exactement la même chose. Ma métaphore préférée pour exprimer ce sens est d’imaginer une tente ou un chapiteau de cirque où le pilier principal est très important pour soutenir toute la périphérie. Imaginez que quand vous « êtes présent » vous devenez ce pilier le plus haut qui chapeaute l’autre personne, ou les autres personnes.))

Etre présent n’est pas quelque chose que nous pouvons réussir à faire d’un jour à l’autre, ou qui puisse être maitrisé par une simple liste d’instructions comme je viens de le faire. C’est un exercice pratique qui évolue au fur et à mesure que nous le répétons et qui est unique pour chaque personne, dans chaque situation.

Words by Heather Plett, publié pour la première fois dans « Wakeup World »

Enregistrer

Enregistrer